Ainsi nommée en raison d’un nombre impressionnant de coudriers – communément appelés noisetiers — , L’Isle-aux-Coudres n’est reliée à la terre ferme que depuis 1930. Afin d’y accéder, il faut donc prendre le traversier et profiter de l’air du fleuve. Ses moulins à eau et à vent permettent encore aujourd’hui la fabrication de farine de blé et de sarrasin. La visite de sa cidrerie artisanale, de ses économusées et la tournée, à vélo, de ses nombreuses croix de chemins sont autant de raison d’y traverser. On dort sur place dans l’un des nombreux gîtes et chambres d’hôte et hôtels de passage, au son des oiseaux et des cornes de brume.
L’hospitalité des Marsouins – nom populaire donné aux habitants de L’Isle-aux-Coudres – fait la réputation de cette île de 23 km située au cœur du Saint-Laurent, face à Saint-Joseph-de-la-Rive. Les kite surfers viennent y profiter du vent tandis que les familles en font le tour à vélo en profitant du paysage. Inspirés de leurs ancêtres capitaines de bateau ou constructeurs de goélettes, les Marsouins d’aujourd’hui ont le vent dans les voiles.