Cet article fait partie d’une série de textes où Clément Roy, photographe nature au talent bien reconnu, nous présente les beautés sauvages de Charlevoix capturées à travers sa lentille.
Colibri à gorge rubis
Le Colibri à gorge rubis est l’espèce la plus répandue de la famille des colibris au Canada. Il est minuscule et mesure généralement entre 7,5 et 9 centimètres. À l’automne, ils descendent vers le sud et remontent vers le nord au printemps pour franchir une distance de plus de 800 kilomètres séparant le Québec et le golfe du Mexique.
Le mâle possède un plumage coloré aux teintes de vert lustré, gris et rubis. Saviez-vous que… il est le seul oiseau à pouvoir faire du sur-place en battant des ailes. D’ailleurs, ses ailes peuvent effectuer de 55 à 75 battements à la seconde.
Oriole de Baltimore
En provenance de l’Amérique centrale et du Mexique, voilà un oiseau au chant et au plumage absolument sublimes. Au printemps, l’Oriole de Baltimore fait tourner les têtes dans sa flamboyante robe orangée. Cet oiseau arrive au Québec dès la floraison en mai, pour y passer un court séjour d’environ quatre mois. Il amène une grande joie auprès des ornithologues amateurs qui se plaisent à l’observer.
Merlebleu de l’Est
Le Canada compte trois espèces de merlebleus qui se distinguent à l’aide des couleurs caractéristiques de la gorge, de la poitrine et du ventre. Le merlebleu de l’Est est particulièrement apprécié des amateurs d’oiseaux en raison de ses vives teintes bleu azur et rouge brique.
Durbec des sapins
Le Durbec des sapins habite généralement dans les forêts de conifères. Le mâle possède un plumage rouge rosé et ressemble drôlement au cardinal rouge alors que la femelle est plutôt grise et jaune olive. Cet oiseau peu farouche se nourrit principalement des fruits des arbres et arbustes fruitiers.
Sittelle à poitrine rousse
La sittelle à poitrine rousse a de courtes pattes, le corps plutôt aplati et une grosse tête avec un bec légèrement retroussé. Sa particularité est qu’elle regarde le monde d’une tout autre façon. En effet, elle descend souvent le long des troncs ou des branches d’arbres avec la tête vers le bas à la recherche d’insectes qui échappe régulièrement aux autres oiseaux.
Pic chevelu
Quel plaisir que d’entendre les pics-bois dans les arbres! D’ailleurs, on compte plus de neuf espèces de pics au Québec. Le pic chevelu creuse dans les troncs d’arbres pour y trouver des insectes, qui composent 75% de son régime alimentaire. Seul le mâle adulte possède une éclatante tache rouge derrière la tête.
Source : Fédération canadienne de la faune