« Même si j’ai vécu quelques années à distance, je n’ai jamais vraiment quitté Charlevoix. Quand tu passes les 15 premières années de ta vie au grand air, sur les lacs de Saint-Aimé-des-Lacs et dans les montagnes de Clermont, tout ça s’inscrit au fond de tes tripes et y reste à jamais.

Il y a sept ans, j’ai retrouvé mes racines en achetant une pourvoirie dans Charlevoix. Avec mes enfants, c’est ici qu’on passe la plus grande partie de nos vies, en forêt. C’est devenu un véritable mode de vie, notre repère pour savourer le calme et l’immensité. Que ce soit pour la chasse ou des vacances en famille, ceux qui viennent nous visiter le confirment : la nature particulière de Charlevoix agit comme un incroyable antistress.

C’est fou ce que la forêt te donne aussi comme enseignement. À côtoyer les orignaux, à observer les castors et à nourrir les lièvres qui viennent chaque jour tourner autour des chalets au bord du lac, on comprend qu’on n’a pas besoin d’aller bien loin pour trouver la paix. À 900 mètres d’altitude, c’est un voyage hors du temps que s’offrent ici les gens de la ville. J’ai à peine 40 ans et on me dit souvent Alexandre, vous avez dont l’air calme et serein! La forêt, surtout celle de Charlevoix, c’est ça. Ça apaise son homme dans le temps de le dire.

Quand je ne suis pas dans les bois, je suis au bord d’une rivière. On a la chance dans Charlevoix d’avoir de belles rivières à saumon, comme la Rivière-Malbaie, à cinq minutes du centre-ville. Si la pêche est bonne? Quand un gars aime la nature, la nature l’aime aussi ».